mercredi 9 mai 2012

L'âme du Mal (Trilogie du Mal #1) de Maxime Chattam


Titre : L'âme du mal
Série : Trilogie du Mal
Auteur : Maxime Chattam
Editeur : Pocket
Note : 5/5

Pas plus que sa jeune assistante, l'inspecteur-profileur Brolin ne pense que les serial killers reviennent d'outre-tombe. Fût-il le monstrueux bourreau de Portland qui étouffait et vitriolait ses victimes avant de les découper avec précision. Mais le bourreau est mort et le carnage se poursuit, identique : un même rituel horrible. Le nouveau tueur agit-il seul ou fait-il partie d'une secte ? Pure sauvagerie ou magie noire ? Brolin a peur. Cette affaire dépasse tout ce qu'on lui a enseigné. S'immerger complètement dans la psychologie d'un monstre, le comprendre afin de le cerner et de prévoir ses crimes, devenir un monstre soi-même, tels sont les moindres risques de son métier. On dit au FBI qu'il s'en faudrait d'un rien pour qu'un bon profiteur aille rejoindre la galerie de ses pires clients. Peut-on impunément prêter son âme au mal ?
Mon avis :
Bien que ça soit la huitième (ou plus, je ne suis plus très sûre) fois que je le relis, je ne m'en lasse pas. Ce livre est mon tout premier thriller. La première lecture a été difficile, je m'en souviens parfaitement. Il y a eu certains passages très... difficiles. Je me rappelle même avoir fermé le livre à un certain moment, écoeurée, horrifiée et tout ce qui s'en suit. Je m'étais même dit que je ne le continuerai pas, que ce n'était pas pour moi.
Mais, posé sur mon bureau, il me suppliait de continuer.
Alors je l'ai fait.
J'ai continué de le lire et, à présent, je suis une Chattamiste confirmée.
En fait, le premier abord est le plus difficile si l'on n'est pas habitué à ce genre de roman. C'est certain qu'il faut avoir le coeur bien accroché pour quelques descriptions mais le reste en lui-même n'a rien de gore. C'est une simple enquête avec ses retournements de situations, ses impasses, ses foirés...
Une fois plongé dans ce livre, on ne peut plus en sortir. L'auteur a l'art et la manière de retenir son lecteur prisonnier et il ne le relâche pas avant la fin. Même les moments les plus horribles qui m'ont presque donné des haut-le-coeur la première fois finissent par ne plus repousser tant que ça.
Le seul point noir que j'aurais à trouver, ce sont les explications. Elles sont longues, souvent pesantes et rendent les dialogues peu crédibles. Elles sont nécessaires mais elles cassent le rythme du roman et font perdre en crédibilité à certains personnages qui ne semblent être là que pour expliquer ce qu'un néophyte ne sait pas. Même au bout de huit (ou plus) lectures, je n'arrive pas à passer au-dessus...
Du côté "normal" de la vie de l'attachant inspecteur Brolin, tout est bien posé, très crédible. Ces quelques passages donnent une autre version du personnage qui allège un peu l'atmosphère. C'est d'ailleurs majoritairement grâce à Juliette qu'il y a un vrai allègement dans le roman. La relation entre les deux personnages est comme un souffle d'air frais pendant une canicule.
Ce que j'ai le plus aimé, c'est la fin. Bizarre à dire sachant ce qu'il se passe mais c'est vrai. J'avais pris l'habitude des fins peu réalistes, heureuses, coton rose et confettis, quoi. Mais là, non. Les derniers évènements sont parfaitement dans l'ordre des choses, d'une réalité parfaite... (J'utilise beaucoup les déclinaisons de "parfait", pas vrai ?)
Franchement, j'adore toujours autant ce roman. Rien à dire.

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